Nous cherchons tous à différents moments de notre vie à aller mieux, à chasser l’anxiété, à améliorer l’estime de soi. Nous aspirons à une nouvelle manière d’être.

Il est facilement reconnu que nous sommes un corps et un esprit et qu’il faut considérer les deux pour aller vers le mieux-être.

Sans entrer dans des considérations philosophiques ou scientifiques, ici le mot « esprit » désigne la sphère psychique de chacun.

Comment faire pour se sentir mieux ? 

Il n’y a aucun remède magique. À chacun son chemin et à chacun ses solutions. Des tas de méthodes, thérapies, soins, outils de développement personnel existent pour le corps ou l’esprit. La plupart ont une réelle efficacité.

Est-ce suffisant ? 

Certaines personnes enchainent les accompagnements psychologiques, les soins du corps, pratiquent du sport, font attention à leur alimentation… mais ne voient pas pour autant le bout de leur tunnel. Et les aléas de la vie n’aident pas.

Le dualisme corps et esprit 

Il peut s’agir d’une erreur de représentation et de compréhension dans la manière d’être à soi-même. Pour beaucoup il y a une segmentation des 2… le corps d’un côté et l’esprit de l’autre. Alors une hiérarchie peut apparaître insidieusement et le corps devient dans ce cas un outil de l’esprit, du mental, de l’ego.

Quand nous allons mal, c’est que quelque chose est grippé dans notre esprit. Et bien souvent l’ego y est pour quelque chose. Il résiste à toute remise en question profonde et freine notre évolution. Donc, laisser l’ego et le mental demander au corps de compenser le mal être de l’esprit en suivant des régimes, des soins, en prenant du muscle, en contrôlant la douleur… n’aura que peu d’effet dans la durée. Prendre soin du corps est nécessaire mais pas suffisant.

L’esprit perd beaucoup d’énergie à ruminer le passé, à stresser, à s’inquiéter pour l’avenir.

Le corps, lui, est programmé pour vivre, pour survivre mais il encaisse les chocs physiques et psychologiques ainsi que les injonctions de performance du mental. Il somatise en retour.

Au bout d’un moment, on ne sait plus si c’est la poule qui a fait l’œuf en premier ou le contraire. Le corps ne va pas bien et entraîne le mental et l’inverse également. Résultat… rien ne va plus. C’est le cercle vicieux.

Dans notre société moderne, le mental prend trop de place. L’esprit ne fait plus de pause. Il est constamment sollicité notamment par le smartphone et ses réseaux sociaux. Les notifications pleuvent.

Le cerveau est trop occupé. Il contrôle tout.

Le corps est devenu un outil de performance et d’apparence.