1. Quand les mots ne suffisent plus
Il y a des moments où quelque chose pèse, là, juste sous la surface.
Un nœud à la gorge, un creux dans le ventre, une tension difficile à nommer.
On ressent un stress diffus, une angoisse sourde, une fatigue qu’on ne comprend pas.
Mais quand vient le moment d’en parler… rien. Les mots sonnent creux, ou semblent trop
petits. Parfois, on ne sait même pas si on a le droit de le dire.
Alors on se tait.
Et ça reste là, coincé à l’intérieur.
2. Créer : un langage profond et libérateur
La création ouvre un autre chemin.
Un chemin sans discours, sans jugement, sans performance.
Juste un geste, une trace, un élan.
Pas besoin de savoir dessiner, de “faire du beau”, ou d’avoir fait les Beaux-Arts.
Ce qui compte, c’est d’oser déposer : Une émotion, une sensation, un souvenir.
Créer, c’est comme parler une autre langue : celle du corps. De l’intuition. De ce qui ne passe
pas par le mental. Mettre une couleur sur une sensation, un trait sur une peur, un collage
sur un souvenir.
C’est souvent très simple. Et pourtant, très puissant :
« Là où le langage s’arrête, commence le domaine de l’art » — Carl Gustav Jung
3. Ce que l’art-thérapie transforme
Créer, c’est déjà relâcher. C’est donner un geste à ce qui serre à l’intérieur, déposer une
tension sans devoir l’expliquer.
Pas besoin d’être artiste pour que cela, fasse du bien. Une couleur, une forme, un geste
suffisent pour faire émerger ce qui ne trouvait pas sa place ailleurs.
L’art-thérapie peut accompagner de nombreux états de mal-être ou de transition :
→ stress, anxiété, burn-out
→ deuils, blocages liés au passé, douleurs chroniques
→ perte de sens, hypersensibilité, recherche d’un ancrage…
Et aussi ce moment flou où l’on sent qu’on a besoin d’un espace pour se recentrer.
Dans un cadre bienveillant, chacun·e avance à son rythme, sans pression de “réussir” quoi
que ce soit.
Ce que cela permet :
• S’exprimer sans danger : mettre sur le papier ce que l’on ressent, sans avoir besoin
de le justifier ni de le dire à voix haute.
• Se voir autrement : apprivoiser son regard intérieur, explorer ses émotions sans
jugement.
• Se sentir plus en sécurité : avec des outils sensoriels et créatifs, on apaise le système
nerveux.
• Renforcer la confiance : chaque geste, chaque essai devient un pas de plus vers soi.
« L’art lave notre âme de la poussière du quotidien. » — Pablo Picasso
4. Art-thérapie holistique, comment accompagner ce processus ?
En tant que praticienne en Art-thérapie, je propose une approche douce, globale et intuitive.
Elle mêle art-thérapie, végétal, sensoriel, énergétique…
Chaque séance est un espace sur-mesure, façonné à partir de ce que je perçois et de ce que
la personne traverse.
J’accueille les émotions, les silences, les tensions du corps et les élans de l’âme.
J’utilise parfois les huiles essentielles, la respiration, le son, ou des éléments naturels…
Pas pour “faire quelque chose”, mais pour accompagner en finesse ce qui cherche à se dire.
Le thérapeute n’est pas là pour analyser- mais pour écouter autrement, et ouvrir un espace
où l’on peut simplement être — et se retrouver.
« L’art est une blessure qui devient lumière. » — Georges Braque